Bienvenue a la Musique de Mat Dickson
“Ballades océaniques pour guitares atmosphériques”
Guitares électriques et acoustiques – arpèges et mélodies soigneusement entremêlés avec une palette sonore diversifiée – vous embarquent dans une ambiance hors du temps.
LES ALBUMS
“LAND’S END” – Mat Dickson (2007)
Le nouvel album représente l’achèvement de la trilogie conceptuelle dédiée aux grands phares maritimes – une invitation à l’évasion et à la rêverie, s’inspirant du phare de Longships à la pointe de la Cornouailles, pays de légendes remontant la nuit des temps. Une musique de grands espaces, laissez-vous embarquer pour un voyage hors du temps!
1. Isles of Scilly (4 :10)
2. Shamrock Knoll (2 :47)
3. Longships (3 :12)
4. Shores of Atlantis (5:57)
5. Rain Later (3 :40)
6. Seven Stones (6 :04)
7. Keepers of Kernow (4 :54)
8. King Arthur Canyon (5 :03)
9. Watching The Sky (6 :14)
10. Ocean Sunset (2 :35)
11. Wolf Rock (5 :07)
12. Sea of Glass (4:01)
13. Cape Cornwall (4:24)
14. Finisterre (5:21)
15. Celtic Sea (4:14)
Durée totale : 68 :09
“THE KEEPER’S LOG” (Le Journal du Gardien) – Mat Dickson (2003)
S’inspirant du phare isolé de Skerryvore, à l’extrémité des Iles Hébrides en Ecosse, cette oeuvre colorée d’un climat celtique soutenu et envoûtant est une invitation à parcourir les pages du journal du gardien des lieux. Les compositions évoquent son état d’âme au jour le jour soumis aux caprices des conditions météorologiques éternellement variables. Véritable évocation poétique, cet album est une pure bouffée d’oxygène aquatique qui incite à franchir les sas émotionnels de l’imagination.
1. The Fisherman’s Tune (5 :24)
2. Guarding the Western Approaches (9 :34)
3. Tales of Yore (4 :23)
4. The Mariner (3:26)
5. Along the Coast (5 :46)
6. Skerryvore Skies (5 :10)
7. Iona Sunrise (2 :17)
8. Mists of Time (8 :40)
9. Before the Storm (7 :53)
10. Hebridian Horizon (3 :10)
11. Dubh Artach (6 :39)
12. On the Tide (5:02)
Durée totale : 67 :33
“THE LIGHTHOUSE KEEPER” (Le Gardien du Phare) – Mat Dickson (1998)
Celtique dans l’âme et inspiré par l’amour de la mer, cette oeuvre est un hommage aux Gardiens de Phares et à leur tradition disparue.
Un air de nostalgie mais surtout un appel à l’inspiration du grand large ou encore à la réflexion dans ‘La Citadelle’ au fond de nous-mêmes, cette musique vous invite à faire un voyage au gré des vents et marées.
1. The Beachcomber (8 :26)
2. City of Light (5 :11)
3. Back of the Wight (7 :34)
4. The Citadel (4 :44)
5. From these Shores (5 :08)
6. To Distant Shores (3 :31)
7. Light of Hope (3 :31)
8. Into the Citadel (7 :45)
9. The Way to Your Heart (7 :30)
10. Farewell to the Lighthouse Keeper (5 :43)
11. Dawn of Tomorrow (6 :55)
Durée totale : 65 :59
Chroniques de Land’s End
Avec la parution de son nouvel opus intitulé “Land’s End”, le guitariste britannique Mat Dickson vient achever avec brio sa trilogie conceptuelle dédiée aux grands phares maritimes des côtes anglo-saxonnes et à la solitude de leur gardien. Compositeur, musicien et producteur de grand talent, Mat a développé, en seulement trois albums, un son, un style et un univers très personnel, tout cela immédiatement reconnaissable à chaque nouvelle écoute. Si l’on devait comparer sa musique à d’autres références du même genre, il conviendrait alors d’évoquer le meilleur du Mike Oldfield de l’âge d’or, ou encore les meilleurs travaux d’un Dan Ar Braz en solitaire. En bref, une musique qui invite à l’évasion et à la rêverie, d’inspiration folk, progressive et celtique.
L’œuvre de Mat, entièrement instrumentale, se veut à la fois atmosphérique, contemplative, et surtout, très mélodique. Véritables ravissements pour les sens, ses fresques délicates se dégustent tels des voyages intérieurs dont les douces sensations se renouvellent à chaque immersion. Mat est en effet un mélodiste hors pair, doublé d’un créateur d’ambiances et de paysages sonores incroyablement inspiré. A l’aide de ses guitares électriques ou acoustiques, celui-ci tisse de merveilleux et inoubliables motifs qui baignent et s’entremêlent dans un canevas de douces et apaisantes sonorités. A travers ses pièces musicales, Mat nous met face à la beauté, à l’immensité et aux humeurs de l’océan, entre calme et tempête, entre grisaille et lumière. Si chacune des compositions développe son propre climat et ses propres couleurs, il s’en dégage toujours une impression de grand air et de grands espaces, à l’image de cette confrontation poétique avec la mer et ses flots à laquelle le musicien nous convie.
Après l’excellent “The Lighthouse Keeper” (1998), un premier album très planant, délicieusement mélancolique et presque aussi linéaire que l’horizon, Mat enfanta cinq ans plus tard “The Keeper’s log”, un disque autrement plus varié (mais pas forcément meilleur), plus contrasté, plus ambitieux aussi, avec l’apparition de quelques tics et effluves empruntés à l’univers de la pop-rock. Il faut dire qu’à cette époque, Mat reçoit de très bons échos dans la presse spécialisée dédiée au rock mélodique et progressif ! Aura-t-il été influencé par les critiques afin de poursuivre dans cette voie ? Lui seul pourrait nous le dire. Quoi qu’il en soit, notre ami musicien signe avec “Land’s End” une nouvelle œuvre instrumentale avec son lot de ballades océaniques, envoûtantes et cinématiques à souhait (sirène de bateau, mouettes, flux et reflux des vagues, rien ne manque à l’appel pour en illustrer l’ambiance maritime !). Toujours largement dominé par les arpèges, les lignes mélodiques et les solos guitaristiques de Mat, “Land’s End” se situe quelque part entre ses deux prédécesseurs, il en est à la fois le prolongement thématique et le point d’équilibre en matière musicale. En effet, si la production s’est encore étoffée grâce au travail remarquable de Wolf Lintz et à la présence de quelques invités musiciens (batterie, harpe, saxophone, etc.), celle-ci n’aura jamais autant été au service de l’émotion, dans toute sa pureté et sa simplicité.
On pourra à nouveau regretter l’absence de véritables instruments acoustiques, toujours plus chaleureux, il est vrai, que leurs pâles copies électroniques. Mais avouons que cette fois-ci encore, Mat s’en sort admirablement dans la domaine de la “contrefaçon” ! Il arrive à recréer sans peine, grâce à une technologie maîtrisée et à un bon goût qui n’est plus à démontrer, les sonorités de la cornemuse, de la flûte irlandaise ou encore celle de l’accordéon folk. Le résultat est on ne peut plus convainquant, et la magie opère une nouvelle fois. Avec “Land’s End”, Mat Dickson clôture sa fameuse trilogie des vieux phares solitaires, et signe aussi très certainement son meilleur album, le plus abouti, le plus émotionnel. Et l’avenir dans tout ça ? Ce premier cycle enfin bouclé, Mat va-t-il se résoudre à prendre le large et s’envoler vers d’autres horizons créatifs ? Quoi qu’il en soit, souhaitons lui des vents favorables et attendons son retour avec impatience sur la terre ferme.
Ces albums instrumentaux proposent un progressif symphonique et mélancolique de toute beauté, avec arpèges et chorus de guitare magnifiques. Le son est profond, clair, très soigné, mettant en avant des mélodies superbes. Indéniablement raffiné et émouvant. Ce 3ème opus ne dépaysera pas les amateurs de Mat Dickson, puisqu’il prolonge avec cette même délicatesse, cette même mélancolie celtique le chemin pris avec “Keeper’s log” et “Lighthouse keeper”. Le son s’avère toutefois encore peaufiné, et déploie un symphonisme tout en nuances, évoquant tour à tour M Oldfield, GANDALF ou CAMEL.
Mat Dickson est un passionné : passionné de musique, mais également des phares et des histoires qu’ils véhiculent. Land’s End est déjà le troisième disque qui marie avec bonheur ces deux composantes, pour notre plus grand plaisir. Totalement instrumental, l’ensemble dégage des effluves extrêmement mélodiques et travaillées : Mat Dickson y assure une combinaison de guitare acoustique et électrique particulièrement touchante, et les quelques invités, qui à la harpe, qui au saxophone, apportent une diversité bienvenue. On pense au Mike Oldfield de Voyager, mais également à des artistes comme Dan Ar Braz, ce qui donne une idée de la valeur de l’album ! La bande son idéale de vos prochaines semaines, lente descente vers l’automne et ses parfums et couleurs plus nostalgiques…
Chroniques de The Keeper’s Log
Nous avons découvert Mat Dickson avec son précédent album “The Lighthouse Keeper” enregistré en 1998. Cet album était déjà séduisant et faisait apparaître un guitariste doué pour les musiques atmosphériques souvent liées à la mer comme c’est encore le cas aujourd’hui. Car dans son nouvel opus, il reprend les thèmes de sa première œuvre en leur donnant une autre dimension et quelques accents celtiques qui n’étaient pas présents auparavant. C’est très agréable à l’oreille pour les personnes qui, comme moi, adorent les musiques plutôt planantes et douces avec toujours des mélodies très bien construites.
Parlons donc du côté celtique qui apparaît dès le 2ème morceau avec des cornemuses donnant la couleur principale de l’album. Il y a énormément d’accords de guitare sur tous les morceaux et un jeu subtil tout en nuance. Mat Dickson apparaît comme un musicien hors pair. « Skerryvore skies » est dans un registre celtique avec un peu d’accordéon.
Ses arpèges, tout en finesse, donnent un reflet particulier à cette musique qui se veut maritime. Ecoutez « Before the storm » pour en être convaincu. Le CD se termine en beauté toujours avec cette musique à consonance celtique.
Un disque à vite découvrir.
Tout juste quelques mois après la parution de son 1er album intitulé ” The Lighthouse Keeper “, un disque dédié aux gardiens des vieux phares maritimes et à leur tradition, voilà que le compositeur anglais Mat Dickson nous en livre déjà un successeur, qui une nouvelle fois porte sur les thèmes de la mer et de sa solitude. Et il y a fort à parier que ” The Keeper’s Log ” fera à nouveau le bonheur de tous ceux qui avaient craqué sur les douces mélopées atmosphériques du 1er opus de notre jeune et talentueux guitariste ! Si l’œuvre de Mat Dickson a été découverte sur le tard, le surdoué mélodiste n’a donc pas perdu de temps à se remettre au travail et ainsi battre le fer pendant qu’il est encore chaud. En effet, ” The Lighthouse Keeper “, totalement auto-produit de main de maître, était disponible depuis l’année 1998 mais ne bénéficiait malheureusement d’aucun système de distribution, et ce jusqu’à ce que sa musique résonne aux oreilles des structures VPC spécialisées bien de chez nous ! Aussi, en très peu de temps, le 1er album de Mat a reçu d’excellents échos dans le fanzinat progressif hexagonal, et un bouche à oreille favorable semble avoir fait depuis son effet ! C’est donc un Mat Dickson en pleine forme et empli d’enthousiasme qu’on retrouve pour ce deuxième album (qui plus est servi dans un très beau digipack !), empli de fraîcheur, de feeling et de trésors mélodiques à souhait. Ceux qui pouvait reprocher une certaine monotonie à ” The Lighthouse Keeper ” n’ont aucune appréhension à avoir, tant ce nouvel opus se veut davantage varié et contrasté que son prédécesseur (dont le parti pris 100 % planant et onirique pour ma part me convenait tout à fait). Mat donne ici à son travail une couleur encore plus ” folk “, en utilisant par exemple une plus large palette sonore, en incorporant des échantillons d’accordéon et en utilisant davantage ceux de la cornemuse et autres instruments à consonance celtique. S’il est vrai que l’apport d’un vrai potentiel acoustique sonne toujours beaucoup plus ” naturel “, on ne peut que saluer le perfectionniste Mat Dickson pour la qualité du résultat obtenu. Espérons seulement que le jeune compositeur se donnera un jour les moyens d’enregistrer avec d’autres musiciens, qui part le biais de leurs instruments respectifs viendront étoffer ses compositions et ainsi leur donner encore plus d’éclat. Et celles-ci, je vous l’assure, méritent véritablement les plus beaux atours. Notons aussi la volonté de Mat de ” dynamiser ” certains de ces morceaux, en témoigne par exemple l’envolée progressive d’un titre comme ” Iona sunrise “, qui ravira à coups sûr les amateurs du néo-prog le plus cadencé ! Mais ce qui prédomine tout de même (et qui par la même occasion défini le style si personnel de Mat Dickson), ce sont ses arpèges de guitares tantôt acoustiques, tantôt électrifiées, avec lesquels le musicien tisse à l’infini de magnifiques lignes mélodiques sur fond de nappes de clavier (quel aisance ! on se demande d’ailleurs où il va chercher tout ça !). Bref, ça coule tout seul pendant 67 minutes, et c’est beau, tout simplement…
THE KEEPER’S LOG, du guitariste multi-instrumentaliste britannique MAT DICKSON, fait suite au brillant THE LIGHTHOUSE KEEPER découvert l’année dernière (voir Highlands n°19). Ici, point de changement radical. Ce nouvel album s’inscrit dans la continuité d’une oeuvre entièrement dédiée aux gardiens de phare et à la mer d’une façon plus générale. La fascination exercée est toujours aussi importante. Ces thèmes sont, quoi qu’il en soit, primordiaux pour son auteur. Musicalement c’est toujours aussi limpide et romantique avec toutefois la maîtise, la maturité, en plus. Son jeu de guitare cristallin évoque toujours, et de façon parfois surprenante, STEVE ROTHERY. La touche celtique est cette fois-ci plus évidente ce qui, au risque de me répéter, nous ramène une nouvelle fois à rapprocher l’oeuvre de MAT DICKSON de celle d’un DAN AR BRAZ ou bien d’un MIKE OLDFIELD.
A travers ces 12 nouvelles compositions entièrement instrumentales, le lyrisme, le charme, l’émotion opèrent comme pour la première fois. Ces frais, reposant, et traduit extraordinairement bien les sentiments mis en musique. Toujours auto-produit, cet album bénéficie d’une production hors pair qui ravira les puristes. Une fois encore, ce disque nous donne envie d’aller mouiller l’ancre près d’un de ces phares perdus au milieu de nul part. MAT DICKSON serait il l’homme, le musicien, le plus apte à traduire et à apporter l’ultime reconnaissance aux gardiens de phare. Celà ne fait aucun doute ! (***)
Il y plusieurs mois de cela (dans ETHNOTEMPOS n° 10), je vous présentais le premier album, The Lighthouse Keeper, du guitariste et compositeur Mat DICKSON comme «l’album de guitare que l’on attendait de la part de Dan Ar BRAZ». Ce nouvel album, The Keeper’s Log, en est son digne successeur et nous entraîne une fois de plus dans les rêves solitaires de ce gardien de phare isolé au large de l’Angleterre.
Mat DICKSON a réalisé une fois de plus cet album seul, bien qu’on ait l’impression à son écoute qu’il s’agit d’un groupe. Illusion donnée par un parfait compromis entre virtuosité et simplicité des compositions et des arrangements, et livrée comme le journal intime qui rend compte des états d’âme d’un homme solitaire à l’imagination débordante, témoin d’un paysage unique mais jamais identique. Ce paysage qui a inspiré Mat est un phare situé au large des Iles Tiree et Mull sur la côte ouest de l’Écosse, où la mer et le climat toujours changeants offrent des images variées. Les compositions tirées de ces images ne pouvaient inspirer qu’une musique progressive dominée par des ambiances planantes, relevée par des éléments «celtiques» (plus encore que sur le précédent album), en particuliers écossais comme il se doit, des moments de joie et quelques très rares notes énervées de la part d’une guitare qui s’apaise rapidement.
Bien sûr, l’ombre de Dan Ar BRAZ plane toujours un peu au-dessus de l’inspiration du gardien du phare, mais on peut aussi y déceler le souffle du guitariste Robert FRIPP (KING CRIMSON) et de ses soundscapes.
Avec ce nouvel album, Mat DICKSON définit un style qu’on pourrait nommer le folk planant progressif celtique.
Quelques mois après seulement la découverte de ce musicien anglais (avec l’album The Lighthouse Keeper, qui datait pourtant de 1998), l’occasion nous est donnée aujourd’hui de faire pleinement connaissance avec lui. Ou plus exactement avec sa musique instrumentale, émouvante en diable grâce à ses longs élans symphoniques au pouvoir émotionnel prodigieux. De grandes vagues synthétiques se proposent en effet de vous emporter, lors de l’exposition de chacun des thèmes mélodiques des 12 compositions (de 2:17 à 9:34) de The Keeper’s Log. La guitare du maître de cérémonie fait merveille dans ce registre musical, évoquant régulièrement Camel, Anthony Phillips et même Douze Alfonso quand le propos développe des nuances ‘celtiques’… Mat Dickson a clairement peaufiné cet album, histoire de bien montrer non seulement son talent mais également son ardeur à défendre la cause progressive…
Chroniques de The Lighthouse Keeper
Amateurs de guitares mélodiques, d’ambiances celtiques et de musiques instrumentales propices à la rêverie, attardez-vous quelques instants sur cette modeste chronique, sous peine de faire l’impasse sur une bien jolie découverte ! Enregistré et autoproduit en 1998 par un jeune et très doué musicien anglais répondant au nom de Mat Dickson, “The lighthouse keeper”, première perle d’une trilogie thématique dédiée aux gardiens des vieux phares maritimes, vient d’être rééditée par son auteur dans un très sobre mais joli digipack. Arborant un visuel différent qui illustre à merveille le concept de l’album (la solitude face à l’immensité), cette version ” définitive ” peut dignement intégrer votre discothèque, au même titre que son successeur “The Keeper’s log” (“le journal du gardien”), paru en 2003 sous la même forme, en attendant bien sûr l’édition du prochain opus en cours de réalisation. “La trilogie du gardien du phare” s’ouvre dans la plus grande sérénité, l’auditeur se voyant d’emblée porté et enveloppé par une musique en apesanteur, servie par les guitares de Mat, omniprésentes. Et le bonheur ne faiblit pas tout au long des onze titres mélodiques et mélancoliques à souhait, qui s’enchaînent les uns aux autres durant un peu plus d’une heure, en tissant cette magnifique fresque qui rend hommage à une tradition ancestrale aujourd’hui disparue. Guitariste de grand talent et à l’extrême finesse, Mat fait fondre de délicieux arpèges électriques et acoustiques avec des textures atmosphériques qu’il crée au moyen de ses claviers. Pour vous donner une petite idée de ce qui vous attend, sachez que le feeling de Mat Dickson est très proche de celui d’un Steve Rothery (période “Season’s end” surtout), et que sa musique évoque parfois celle de Dan Ar Braz, quand celui-ci veut bien donner le meilleur de lui-même à travers ses œuvres instrumentales. Mais à l’écoute de ce premier essai discographique, il est clair que Mat possède sa propre personnalité de musicien et qu’il a su y transcender ses multiples influences. Si le second opus de la trilogie se veut plus contrasté et plus riche au niveau instrumental, “The lighthouse keeper”, placé sous le signe de l’émotion, reste pour moi l’album qui définit le mieux le style de Mat Dickson. Une musique qui vient du cœur, sincère, généreuse et emplie d’humilité, à l’image de son auteur. Si les phares majestueux des vieux ports se sont éteints dans le grand large, ils brilleront toujours pour quelqu’un grâce à ta musique, Mat ! (9/10)
Oh… la belle oeuvre que voici. Mat Dickson a l’art et la manière pour reposer nos esprits stressés. De la guitare atmosphérique, des synthés vaporeux, des percussions très discrètes et surtout des mélodies très chouettes qui ne sont pas sans rappeler Dan Ar Braz. Cet album sent l’écume, l’iode à plein nez, l’air tonique de la mer que l’on entend tout au long de cet album oû les vagues mousseuses caressent le sable lentement. Le disque date de 1998, un nouvel album devrait paraitre pour 2003.
Genre : Rock atmosphérique de toute beauté
Compositeur de grand talent, Mat Dickson interprète sur ce premier album remarquable, écrit en hommage aux gardiens de phares et à leur tradition disparue, un rock atmosphérique et instrumental de toute beauté. Inspiré à la fois par ses racines celtes et son amour de la mer, ce brillant multi instrumentiste nous convie en effet ici, au gré des vents et des marées, à un voyage intérieur passionnant, via onze compositions oniriques à souhait. Juxtaposant, avec un doigté raffiné, des nappes évanescentes de claviers et des arpèges soigneusement entrelacés de guitares électriques et acoustiques, ce jeune rejeton de la couronne britannique se distingue par sa quête esthétique de simplicité et de profondeur et par la force étonnante de ses mélodies. D’une évidence lumineuse, ces dernières évoquent tout aussi bien le early Mike Oldfield (les envolées veloutées de six cordes sur «Back Of The Wight») que le Anthony Philipps des Private Parts And Pieces (les émouvants «The Citadel» et «Dawn Of Tomorrow») ou le Steve Rothery le plus acoustique (le classieux «Into The Citadel», qui eût été digne de figurer sur le premier opus des Wishing Tree, éphémère side-project du mentor de Marillion). Au final, The Lighthouse Keeper nous propose une musique de l’âme, troublante et sensuelle, évoluant en dehors de toute contrainte et de toute époque, dans un espace à la fois immémorial et immédiat. Une bien belle œuvre, en somme…
Mat DICKSON est un guitariste anglais injustement méconnu, dont le disque, The Lighthouse Keeper, est dédié « aux gardiens de phare, ainsi qu’à tous ceux qui entretiennent la lumière du feu de l’éspérance » ainsi qu’il le définit. Mat DICKSON en fait assurément partie lui-même, puisqu’il a composé cet hommage personnel, entièrement instrumental, teinté de mélancolie, de grands espaces et de lumineux rayons de soleil. Assurant seul les parties de guitares électriques et acoustiques, seuls instruments admis à bord à l’éxception de quelques percussions et tambours sur deux titres, Mat DICKSON réalise un travail d’orfèvre mêlant habilement des compositions simples et dépouillées, réhaussées d’une inspiration folk et même celtique, avec les fioritures entremêlées des cordes. De superbes morceaux se balladent autour du phare, accompagnés par le bruissement des vagues et par le vent, avec au loin, comme un fantôme, un vague appel de cornemuse (From These Shores). Proche des « soundscapes » (guitares en boucle) de Robert FRIPP, Mat DICKSON réalise ici l’album que l’on attendait de…Dan AR BRAZ. En effet, La Mémoire des volets blancs de Dan, qui est par ailleurs un très bel album, manque de cette profondeur et de cette intimité qu’a sû trouver Mat DICKSON pour illustrer son Lighthouse Keeper. Une grande réussite, qui trouvera on l’espère pour successeur un Journal du Gardian/ The Keeper’s Log, en cours d’enregistrement actuellement.
Il est des disques qui passent totalement inaperçus et qui pourtant mériteraient que l’on s’y attarde car ils sont à même de susciter des passions. C’est le cas de ce THE LIGHTHOUSE KEEPER de MAT DICKSON. Sorti en 1998, l’unique album (à ce jour) de ce musicien britannique mérite toute notre attention. Entièrement instrumentale, sa musique nous convie à une découverte de ses “ballades océaniques pour guitares atmosphériques”. Les 11 titres (dont les durées oscillent entre 3 et 8 minutes) sont de véritables invitations aux voyages. Ce disque il le définit lui-même ainsi : “Un album de musique instrumentale, celtique dans l’âme et inspiré par l’amour de la mer, cette oeuvre est un hommage aux Gardiens de Phares et à leur tradition disparue”. Tout un programme et pourtant une bien belle définition en soit ! Ce disque, à la force évocatrice, nous renseigne sur l’incroyable fascination suscitée par les océans, ses phares et ses gardiens, sur notre homme qui vécu en bord de mer. MAT DICKSON est un personnage sensible et cela se ressent aux travers des pièces qu’il compose. Ce THE LIGHTHOUSE KEEPER est son oeuvre. Il en a été le seul maître à bord. Il a tout réalisé sur ce disque. Musicalement, on pourrait le situer à la croisée des chemins entre DAN AR BRAZ et MIKE OLDFIELD. DICKSON (autodidacte de son état) possède un jeu de guitare délicat et raffiné qui laisse transparaître l’émotion. Son touché sensible et ses arpèges cristallins ne sont pas sans nous rappeler un certain…STEVE ROTHERY (époque SEASON’S END) ! ! ! Sans faire preuve d’une technique extraordinaire, le lyrisme (et sa nostalgie ambiante) tient une bonne place dans ses compositions. Il convient de reconnaître que l’oeuvre ne manque pas de qualité. Qualité mise en exergue par une production à la hauteur (fait plutôt rare pour une auto-production). Dédié à la mer, son omni-présence vous transportera au pied d’un phare, sur l’un de ces îlots perdus au milieu de l’océan. Ce “gardien du phare” vous mettra le pied à l’étrier, alors laissez vous aller au vagabondage. Et sachez que le voyage ne prendra pas fin si facilement, un nouvel album est en préparation ! A découvrir impérativement.